Guérison du cancer

Il y a 250 ans, on guérissait enfin le cancer dans l'Aube !

         Né en 1732, l’abbé Martinet a exercé le ministère à Soulaines, de 1773 à 1783.

Là, il s’est livré à une étude sur le cancer.

Comme spécifique de cette maladie, il préconise l’alcali volatil mélangé avec de l’eau dans la proportion de 1 à 32, soit environ 1 cuillère d’alcali dans un demi litre d’eau. Mieux encore, il conseille de mélanger rapidement 2 cuillerées à café d’huile d’amande avec une grande cuillerée d’alcali, ce mélange donne une sorte de savon liquide à délayer dans 6 parties d’eau pure. Le mélange doit être renouvelé 2 fois par jour, car 2 fois par jour, il y aura à faire des applications en compresses : celles-ci sont mises sur la peau pour un cancer occulte et directement pour un cancer ouvert.

Parfois, quelques gouttes d’alcali, 5 ou 6 au maximum, seront prises dans un verre d’eau.

Avec cette médication simple et merveilleuse, le pasteur de Soulaines vient à bout des cancers les plus rebelles.

Ainsi, en janvier 1780, il communique son traitement à une jeune paroissienne de 26 ans. Celle-ci, Catherine, fille de Didier Aubry, est affligée d’un cancer au sein droit : en l’espace de 5 mois, elle guérit. Elle se mariera le 4 février 1782 et aura des enfants.

Voici un autre cas typique. La femme de Claude Le Cerf d’Unienville, 38 ans, se rend vers l’abbé Martinet au début de l’année 1781. Depuis 3 ans, les souffrances intolérables d’un cancer au sein gauche l’amènent à dire qu’on lui passe des fers rouges à travers le sein.

Au moyen du traitement indiqué plus haut, elle se trouve complètement rétablie à la fin de cette année 1781.

Si cela est vrai, le curé de Soulaines devrait bien revenir sur terre.

Ce thaumaturge est mort à 51 ans, en même temps qu’il faisait paraître la seconde édition de ses « Observations Médico-chimiques sur le cancer »

Je signale, à juste titre, qu’il n’est pas mort du cancer.