Dans l’histoire de notre vieille cité, les incendies sont aussi multiples que désastreux.
Cela ne surprend pas, étant donné, d’une part :
que le bois fournissait presque exclusivement la matière employée dans les constructions d’antan,
que les maisons et couvertures étaient en bois avec des revêtements de même matière,
que les rues étaient alors encombrées d’auvents,
que les moyens d’extinction étaient aussi rares que primitifs,
que le feu était favorisé par le peu de largeur des rues, très étroites…
Les Capucins faisaient alors office de pompiers et, pour éteindre le feu, on se servait de grosses seringues à main.
Combattu par de tels procédés, le feu avait beau jeu.
Aussi, chaque fois qu’une cause accidentelle ou une main criminelle l’apportait dans quelque coin du vieux Troyes, on en était quitte pour voir disparaître tout un quartier.
On connait le terrible incendie de 1524 qui détruisit un tiers de la ville.
En 1686, un autre sinistre eut des ravages considérables.
Je vais vous en faire les « reportages ».