Pourquoi avoir mis ce chapitre ? Parce que Troyes a longtemps été considérée comme la ville où il y avait le plus de prostitution après Paris ! C'est l'histoire, la nôtre !!
La Bible, dans la Genèse (38,15), montre le fait que les hommes ont facilement recours aux prostituées. A partir du XIIe siècle, nos municipalités, seigneurs laïcs ou ecclésiastiques, organisent la prostitution, en tirant un profit financier. On trouve même des bordels possédés par des monastères et des chapitres.
En 1180, l’évêque de Troyes, Manassès de Pougy, " fait cesser les désordres qui régnaient dans le cloître du chapitre, où l’on voyait les laïcs posséder des maisons, en faire un quartier de négoce, et les filles débauchées un lieu de prostitution ... "
Le 9 décembre 1432, des femmes et des filles sans profession, reconnues pour faciliter la prostitution, sont chassées de la ville.
En 1442, le conseil de ville répertorie six malheureuses prostituées, que le métier n’enrichit pas, puisqu’elles sont recensées sur le rôle des tailles parmi les pauvres. L’existence d’un lupanar est attestée ensuite pour les années 1457 et 1460. En 1453, il est dénombré une quarantaine de " filles de joye ".
En, 1456, la justice du Conseil de ville donne une amende à Jean Courcier, accusé d’avoir prostitué son épouse en l’échangeant contre une certaine quantité de tonneaux vides.
Début 1461, Messire Deniset Lepaige est condamné par la justice de l’échevinage à 30 sols d’amende et à fournir une livre de cire, après s’être querellé avec la maîtresse de maison du lupanar de Jaquin Gaillart..
En 1494, une plainte est déposée à la municipalité par la bande des veuves (qui reçoivent chez la grande Marguerite les hommes en manque d’affection, en leur faisant payer largement les services rendus), contre un de leur client Jean de Hardemont (tailleur de pierres et clerc) qui n’a pas payé le vin qu’il a bu.
En 1499, la mairie condamne à une amende de 40 sols et à fournir deux livres de cire, le sieur Rougevarlet, qui, après un séjour prolongé et bien arrosé au lupanar, enlève de force une des filles de la maison et l’emmène dans les latrines qui se trouvent devant les boucheries.
En 1505, sur plainte de ses voisins, la mairie condamne Messire Henri Bourlée, chapelain de Thennelière, qui vient trois ou quatre fois par semaine à Troyes (quelquefois avec des confrères), où il reçoit dans une chambre qu’il loue, une et même quelquefois plusieurs jeunes filles (il y joue aussi aux cartes). A cette époque, le “ lupanar “ de Troyes se trouve dans les environs du couvent des Cordeliers, sur le quartier Saint-Jacques.
Nous apprenons qu’il y a à Troyes en 1507, une prostitution clandestine. Des filles travaillent à domicile, comme Nicole Berosde, entretenue par Hermand Andry, qui la loge dans une maison située derrière l’Hôtel épiscopal et appelée le bordeau Hermand.
En octobre 1515, Messire Jaquet surpris au lupanar qu’il fréquente presque journellement, n’a de la ville qu’une amende symbolique, mais il lui est " interdit de retourner au lupanar, ni d’aller dans la rue ou ses alentours ".
En 1518, l’évêque de Troyes, Guillaume Parvi, très estimé de tout le peuple, veille sur les mœurs et établit les prostituées repenties en communauté à l’Hôpital de Saint-Abraham.
Des habitants de la rue Notre-Dame se plaignent en 1529 d’un de leur voisins, Jehan de Langres : " …dans sa maison on y fait grosses insolences, tant de filles et chambrières diffamées que d’autres gens... il en arriva grand scandale, et l’on craignit que par cette dépravation, il n’advint quelque danger de peste... "
En 1530, la ville condamne un habitant qui prostitue sa femme, et l’acquéreur Benoît Gaupin vend sa femme à son cousin Nicolas, pour la somme de 100 écus d’or " pour la prendre pendant huit jours à l’essai ".
Après avoir reçu une plainte en 1532, la mairie met en prison la " commère Perette Jourdain, qui, pour augmenter ses revenus, prostitue sa servante à qui le veut, en l’envoyant chez ses clients ... "
Le registre d’imposition de la ville de 1553, donne les noms de 45 filles de joie, quartier par quartier. La quasi totalité des prostituées habitent entre le ru Cordé et la Porte Saint-Jacques. Si certaines sont qualifiées de pauvres, d’autres ont de confortables revenus.
Lors du séjour à Troyes du jeune roi Charles IX en 1564, on lui fit voir " une troupe de femmes qui publiquement font marchandise de leur corps, pensionnaires des prêtres et chanoines, qui, d’une impudence et façon effrontée, familières à de telles gens, chantaient des chansons vilaines et impudiques, sautaient et jouaient à la pet en gueule, se culbutant l’une l’autre, et découvrant leur vergogne, devant les yeux de sa majesté, qui était assisté du Cardinal de Bourbon, et de celui de Guise. Après avoir repu les yeux de la tendre jeunesse du roi de cette effrontée et impudique contenance, la reine (sa mère) furieuse, le fit monter à cheval, pour quitter Troyes. "
Au XVI° siècle, une communauté de Repenties ou Filles Pénitentes s’installe à l’hôtel Saint-Abraham pour recueillir les filles amendées.
Une ordonnance de la Police municipale de Troyes de 1622, stipule que les filles joyeuses, lubriques, usant de leurs droits, doivent le 1er jour de l’an, les étrennes à l’Exécuteur de la haute justice, soit chacune 5 sols.
En 1643, le Roi ordonne àM. Le Bailli de Troyes de punir exemplairement « les filles vicieuses et mal vivantes ». En 1697, il est fait « défense à toutes femmes ou fille débauchées, scandaleuses et de mauvaise vie d’entrer en cette ville, à peine de punition corporelle… à peine d’être rasées et fustigées… ».
La délivrance aux prostituées de billets de santé, donne lieu à la perception d’un droit de trois sous par billet. En 1721, la recette est de 975 francs.
En 1724, il fut admis que les prostituées seraient enfermées à la tour Boileau....
En 1788, la vie est dure. Beaucoup de courtisanes, d’ouvrières, quittent le travail plus tôt pour pratiquer ce que l’on appelle " le cinquième quart " de la journée, c’est-à-dire se prostituent. " On éprouve un sentiment pénible, à voir de très jeunes filles, dont la taille n’annonce pas plus de douze à treize ans, s’offrir le soir aux passants ".
Le 26 septembre 1792, le Maire donne l’autorisation aux médecins et à la police, de visiter à toute heure du jour et de la nuit les maisons de débauche, pour éviter qu’il y ait davantage de maladies mortelles, comme c’est le cas à Troyes, où plusieurs jeunes gens sont morts pour avoir attrapé " une vilaine maladie vénérienne contagieuse, après avoir rencontré des prostituées ".
En 1796 le maire de Troyes stipule : " ... il y a prostitution quand il y a récidive ou concours de plusieurs faits particuliers légalement constatés, notoriété publique, arrestation et flagrant délit prouvé par des témoins autres que le dénonciateur ou l’agent de police... il est ordonné le recensement de toutes les femmes vivant dans la débauche ... "
En 1802, le Maire prend un arrêté qui soumet chaque fille publique à des visites sanitaires régulières et obligatoires, à s’inscrire sur un registre de police, et à posséder un numéro. La prostituée est alors soumise, ce qui signifie astreinte à suivre les règlements.
Le Maire arrête en 1804, le règlement qui fixe le statut des boudoirs maintenant appelés Maisons de tolérance. Cela implique qu’elles ne peuvent fonctionner qu’avec une autorisation de la police. Les filles publiques seront surveillées, et les contagions vénériennes seront limitées.
En 1811, le maire reçoit une pétition des propriétaires riverains du passage dit Cul de sac du Cul chaud, situé rue de Saint-Aventin et aboutissant au canal de Jaillard : " disons que l’entrée de ce passage... devient un réduit caché ou la décence est offensée... peut devenir dangereux pour la tranquillité et la sûreté publique... demande de le fermer par une clôture ".
Arrêté du maire de 1830 : " réprimer et punir les délits contre la tranquillité publique, tels... les attentats aux moeurs ... Sur les rapports et plaintes qui nous ont été faits, et desquels il résulte qu’aussitôt la chute du jour, il se forme, sur les places publiques, notamment sur celles de la Préfecture et du Préau, et dans les rues adjacentes, des groupes et rassemblements, qui souvent deviennent tumultueux et scandaleux... que les habitants honnêtes se détournent maintenant de ces places et rues, quelque besoin qu’ils aient d’y passer, attendu qu’ils craignent d’y entendre les propos grossiers, obscènes et injurieux qu’on y tient, et d’y voir commettre toutes ces actions indécentes qui indignent les personnes bien nées... il est fait défenses expresses de se livrer à aucune action déshonnête, indécente, portant publiquement atteinte à la pudeur, et blessant les mœurs ... toute fille notoirement livrée à la débauche... sera arrêtée immédiatement, ainsi que ses complices..." Arrêté de la Mairie de 1840 : " Afin de surveiller les lieux de débauche et les filles vouées à la prostitution, pour empêcher ou diminuer la propagation des maladies vénériennes... Il est défendu d’ouvrir dans la ville et les faubourgs de Troyes aucun lieu de prostitution, même de simples maisons de passe, sans avoir obtenu la tolérance de l’administration municipale... Il est défendu aux impétrants qui tiennent ces maisons de tolérance, de recevoir même passagèrement des femmes qui ne justifieraient point de leur inscription de filles publiques... ils devront à toutes réquisitions, de nuit comme de jour, ouvrir les portes de leurs maisons... et veilleront à empêcher tous propos ou gestes indécents... les portes d’entrée devront être fermées depuis le coucher du soleil jusqu’à son lever; elles seront éclairées la nuit, et en toutes saisons, par une lanterne dont la forme et la position seront prescrites par nous; les fenêtres donnant sur la voie publique seront garnies de verres dépolis et constamment tenues fermées... Toute femme qui se vouera à la prostitution, devra se présenter au bureau de police et après visite d’un médecin, inscrite s’il y a lieu sur un registre... elle indiquera la cause qui la fait recourir à la prostitution, si elle sait lire ou écrire... Il est défendu à toutes femmes inscrites ou non de provoquer à la débauche, soit en arrêtant les passants, soit en les invitant par paroles, gestes, signes ou chants quelconques, dans les rues, places boulevards, promenades, routes, chemins ou autres lieux publics, même sur le seuil des maisons ou à travers les fenêtres ... "
Un arrêté de 1854 défend aux hôteliers, aubergistes, logeurs, de donner asile " aux gens sans aveu et spécialement aux logeurs de profession, il est défendu de recevoir simultanément des hommes et des femmes. Ils doivent seulement loger des personnes de l’un ou de l’autre sexe "
En 1871, le chef de la sécurité allemande à Troyes, se plaint, affirmant que les maladies vénériennes contractées par les troupes d’occupation dans notre ville, ont fait plus de victimes que la guerre elle-même. Il accuse le docteur Bacquias, médecin de l’hôpital, de ne pas apporter toute la sévérité désirable lors des visites des prostituées. En conséquence, il veut adjoindre un médecin allemand au médecin français, pour contrôler le service. Notre conseiller municipal Emmanuel Buxtorf refuse véhémentement de laisser cette prérogative à l'armée. Les Prussiens l'emprisonnent à Mayence.
En 1874, les filles en cartes qui se confinaient autrefois dans les petites rues, dans les impasses, dans les garnis à 10 ou 15 francs par mois, se répandent un peu dans tous les quartiers, même dans la bourgeoise rue Notre-dame. " Le temps n’est plus où l’on ne pouvait passer dans les ruelles sans être accroché par des groupes de filles qui se suspendaient à vos bras, vous barraient le chemin, faisaient en un mot de certain quartier, un endroit où, depuis neuf heures du soir, on ne passait plus que si l’on avait envie de quelque conquête facile...le nombre des femmes se livrant à la prostitution à Troyes, est de plus de 200… les maisons de tolérance sont au nombre de 6. Elles sont toutes situées, excepté une qui se trouve rue des Cornes (nom prédestiné), dans la rue Perdue, cette petite rue étroite, sale, puante, qui, de la place de la Préfecture, monte en serpentant, vers le boulevard du Quatorze-Juillet. "
Ces 6 maisons de tolérance comptent 38 femmes qui sont l’objet d’une très minutieuse surveillance. Il y a en plus 5 hôtels borgnes, maisons de passe, qui ne se distinguent des autres établissements, que par un peu plus de saleté. Pour ceux qui répugnent à se compromettre dans ces diverses maisons avec le menu peuple et les gens de rien, on a établi pour eux des maisons fermées, rue de la Vallée-Suisse, Place de la Préfecture et quai des Comtes de Champagne. Elles sont au nombre de 3, et l’on entre qu’après avoir montré patte blanche.
Plus de 50 femmes inscrites, se livrent à la prostitution libre. Elles habitent en garnis et se sont répandues un peu dans tous les quartiers de la ville. Elles exercent librement leur petite industrie.
La rue Perdue n’est pas seulement le quartier des maisons de tolérance, c’est aussi le centre de la basse prostitution. Autant de maisons, autant de bouges. Dans la journée tout le personnel des femmes en carte établit dans la rue une sorte de permanence. Dépeignées, débraillées, la poitrine à l’air, les filles vont d’une porte à l’autre, cancanant, buvant avec leurs souteneurs, se préparant au racolage du soir ...
Les rues avoisinantes sont d’habitude peuplées, dès 8 heures du soir, par des filles qui battent le trottoir, tandis que leur souteneur attend au caboulot. Il y arrive vers 7 heures, au moment où la fille commence à partir en chasse, et il prend son absinthe en attendant le dîner. Vers 8 heures, la fille revient prendre son repas avec lui.
Si elle a déjà fait une aubaine, elle lui donne son prêt, c’est-à-dire la somme qu’elle s’engage à lui fournir par jour, et elle paie le dîner. C’est là un tribut fixe quotidien. Le prêt du souteneur n’empêche pas le rabiot, c’est-à-dire le pourcentage sur la bonne aubaine inattendue.
Vers 10 heures du soir, la femme vient rendre compte à son maître qui ne veut pas qu’elle travaille au rabais ...
Ces femmes ont des surnoms : Mouche-à-boeufs, Planche-à-pain, la Baronne du Canal, Tortillon, Marie Casse-noix, la Vénus Noire, ...
Il y a dans la ville, 200 filles connues de la police, et sur ce nombre, 78 sont soumises, dont 40 isolées. Lorsque les filles soumises se présentent à la police municipale, on les interroge, on les conseille, on leur demande qui les pousse à faire un pareil métier, et on essaie de les en détourner.
D’après les statistiques de la mairie, sur 10 femmes, 2 seulement sont poussées à la prostitution par la misère, les autres l’étant par le vice. Les proxénètes sont surveillés avec soin par la police.
Le tarif des maisons de tolérance est 3 francs d’entrée, cadeau à la petite dame, et droit à 2 consommations gratuites.
Nouvel arrêté le 2 juin 1876 : "… toute femme qui se livre à la prostitution publique est réputée fille publique et enregistrée comme telle, soit sur sa demande, soit d’office... elles se divisent en 2 classes: les isolées qui ont un domicile particulier et les filles de maison, pour celles qui demeurent dans les maisons de tolérance... les femmes qui tiennent des maisons de tolérance, appelées maîtresses de maison, doivent avoir l’autorisation du maire... celui qui veut créer une maison de tolérance, verse à la mairie une somme de 1.000 francs. Celui qui demande à succéder à une maison déjà existante, ne verse que 500 francs. Ces sommes sont affectées aux dépenses du dispensaire pour le traitement des filles pauvres atteintes de maladies contagieuses... une maison de tolérance ne doit jamais compter moins de 6 filles... les maisons de tolérance et les garnis où logent les filles soumises n’auront jamais sur la voie publique qu’une seule issue, laquelle sera garnie d’une double porte, leurs croisées extérieures, cadenassées et à vitre dépolies, prendront l’air par deux vasistas... les toilettes indécentes sont expressément défendues... il est interdit aux femmes inscrites de circuler dans le voisinage des casernes, des postes militaires, des champs d’exercice, des églises, des foires et marchés, et dans les promenades et jardins publics... toutes les filles sont assujetties à la visite sanitaire le vendredi de chaque semaine... le tenant-maison de tolérance participe aux dépenses auxquelles donnent lieu les mesures sanitaires:
1) en versant par anticipation tous les mois, entre les mains du Receveur la somme de 20 francs;
2) et en remboursant le prix des journées payées à l’administration hospitalière pour les filles malades appartenant à sa maison ou en sortant... la visite des filles isolées est gratuite, mais elles doivent le remboursement des sommes payées pour elles au dispensaire en cas de maladie... le Médecin sanitaire est âgé de 30 ans au moins et de 65 au plus... les maisons de tolérance qui ont moins de 6 filles, doivent compléter ce nombre avant le 1er janvier "
Il est recensé en 1886, 200 prostituées, 6 maisons de tolérance avec 38 filles, 5 hôtels borgnes, 3 maisons luxueuses et 50 femmes exerçant isolément.
Les maisons de tolérances changent très souvent de propriétaires.
Arrêté de 1907 : " … les femmes non inscrites sur le registre des filles publiques mais reconnues comme se livrant habituellement à la prostitution sans toutefois causer du scandale, font partie d’une seconde catégorie de prostituées qui seront soumises à la visite médicale le mardi de chaque semaine à 10 heures du matin... " Une affiche interdit aux filles soumises les rues Emile Zola et de la République.
En juin 1925, un arrêté interdit l’accès des maisons de tolérance aux prostituées de nationalité étrangère.
Le 1er octobre 1946, les maisons de tolérance sont fermées, suite à la loi de Marthe Richard du 23.
En mars 1949 un conseiller municipal signale qu’en dépit des lois, la prostitution clandestine continue de sévir dans la Ville de Troyes, et demande qu’une sévère répression soit organisée.
La rue Paillot de Montabert a longtemps (même encore aujourd'hui par les vieux troyens) été appelée " la rue aux putes ". Elles attendaient le client accoudées aux fenêtres du rez-de-chaussée des vieilles maisons. Dans les dernières années, vers 1960, elles n’étaient plus très jeunes, mais avaient le cœur sur la main, et quand un clochard passait en regardant avec envie, elles le faisaient entrer gratuitement !
Depuis 2002, il y a une recrudescence avec des jeunes femmes étrangères en provenance d’Afrique (Nigeria, Bénin, Mali, Burkina Fasso, Togo…) ou des pays de l’est, venues par train chaque soir et repartant chaque matin, qui attendent le client, principalement derrière les petits jardins.
Le tribunal de Troyes a condamné à 2 ans de prison et 5 ans d'interdiction du territoire français, 2 Nigériennes proxénètes, le 23 avril 2011.
Le 3 août 2012, un ressortissant d'ex Yougoslavie est arrêté et mis en détention, en tant que proxénète.
L'Est-Eclair du 19 décembre 2012 réalise un grand reportage sur " Les dessous des nuits troyennes... prostitution ". La journaliste a pu filmer la nuit à Troyes, puis au commissariat !
Le plus vieux métier du monde n’a pas fini de faire parler de lui !
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