En 888, les Normands investissent la ville et l’incendient.
Le 23 juillet 1188, Troyes est en grande partie détruite par un violent incendie. L’abbaye de Notre-Dame aux Nonnains est détruite, la collégiale de Saint-Etienne, le Palais des comtes, la cathédrale sont la proie des flammes. Des religieuses de Notre-Dame périssent au milieu des flammes, les titres de l’abbaye sont brûlés. Les riches ornements des églises, les vases d’or et d’ argent, ne peuvent être sauvés.
En mai 1209, une grande partie de Troyes est consumée par les flammes.
Le grand incendie de 1524 détruit 3 000 maisons, sinistre 7 500 Troyens. Les 5 grosses cloches Saint-Jean-au-Marché sont fondues. Quantité de magasins de grain, de vin et de marchandises sont consumés. Cet incendie détruit le quartier le plus riche et le plus commerçant de la ville.
Le 4 mai 1530, le feu consume plus de 60 maisons soit environ 80 ménages.
" Le samedi 26 mars 1551, un grand feu arrivé au Couvent des Cordeliers et lors fut fait des sceaux d’osier vert en place de ceux en cuir... et il fut décidé par le Conseil que tous charpentiers, couvreurs se doivent trouver avec leurs outils convenables en telles occurrences... "
Suite au feu arrivé le 13 novembre 1569, dans l’ église Saint-Denis, " injonction est faite, par le Conseil, à tous les chapitres, abbayes, prieurés et fabriques paroissiales d’ avoir des sceaux de cuir ou d’osiers, même d’avoir des échelles et crochets... "
En 1574 et 1583, le feu ravage l' Hôtellerie du Croissant, rue de Croncels.
Le 22 juin 1681, vers minuit, le feu prit en la grande rue, près de l’Hôtel Dieu de Saint Nicolas, dans la maison du nommé Langlois pâtissier, lequel, revenant de la campagne fort fatigué, mit du bois à sécher dans son four. Le feu prit dans les fagots. Il y eut cinq maisons de brûlées, le tout consistant en 10 à 12 ménages.La perte fut grande pour les pauvres incendiés. Le grand embrasement dura jusqu’à 6 heures du matin. Ledit Langlois et son enfant furent consumés dans les flammes : lui, tout brûlé, il ne se retrouva que le tronc du corps, pour l’enfant, rien ne se retrouva.. La femme se jeta par la fenêtre, se fracassa, mais ne mourut point. le feu dans les caves y parut encore plus de 12 jours après, jusqu’au 9 juillet, auquel jour, on eut recours à l’eau parce que les poutres se consumaient encore dans les caves.
Le 26 octobre, chez un boulanger proche de la rue du Beffroi, à 10 heures du soir, 2 maisons et 5 enfants sont entièrement brûlés.
Le 10 septembre 1686, un considérable feu détruit l’un des plus beaux quartiers de Troyes (Saint- Nicolas - Place Jean Jaurès). L’embrasement dure trois jours. Plus de 150 familles sont sans habitation, plusieurs même réduites à la mendicité. Les hôtelleries " L'écu de Bourgogne ", " L'hôtellerie du Laboureur ", " L'hôtellerie du Mulet ", sont détruites.
Le 27 du même mois il y a encore 11 maisons brûlées faubourg Croncels.
En décembre 1696, le feu prend aux " Etuves aux femmes " sur le rû Cordé (près de la rue Passerat). Sur 9 corps de logis, 6 sont détruits.
Le 7 octobre 1700, la foudre tombe sur la cathédrale et y met le feu. Le tocsin de toutes les églises de Troyes sonna. Il ne resta plus rien, ni du clocher, ni de la charpente.
Le 22 octobre 1701, trois maisons sont brûlées proche l’ Hôtel de Ville.
Le 15 novembre 1709, un incendie détruit 2 maisons, une jeune fille est consumée dans les flammes.
Le 16 février 1717, le feu s’en prend au collège “ à l’ heure de quatre après-midi au bâtiment et chambres où sont toutes les classes des humanités depuis la rhétorique jusqu’à la sixième “, si bien qu’il n’est plus possible aux pères de l’Oratoire de continuer à enseigner leurs élèves.
Le 30 novembre 1719, “ la ville fut alarmée par un incendie qui se déclara aux prisons sur les huit heures du soir dans l’appartement des femmes. Ces prisonnières avaient mis ce feu dans l’espérance de se sauver par ce moyen; on accourut pour y porter du secours, mais les prisonniers qui regardaient ce secours comme un obstacle à leur délivrance, jetaient des pierres à tous ceux qui se présentaient, et plusieurs personnes en furent blessées; cet appartement fut consumé par les flammes, mais aucun prisonnier ne put s’ évader “.
Le 10 octobre 1721, c’est à l' abbaye royale de Saint Loup qu’ a lieu un incendie, " proche de la pierre d’amour ". Celle-ci se trouvait rue de l’Ordre Boue (4 rue Michelet). L’ incendie cause un dommage considérable tant à cette abbaye qu’ aux maisons voisines. " Il est secouru avec une diligence et une ardeur extraordinaires ". A cette occasion " on avait fait conduire les trois pompes à jeter eaux, ensemble les crochets, échelles et seaux d’osier tant dans le magasin de l’ Hôtel de ville que celui de la porte Saint Jacques montant à plus de sept cents sceaux, lesquels machines, crochets et échelles ont été presque toutes brisées comme aussi les sceaux d’osiers dont la plus grande partie s’est trouvée brûlée. De même furent consumés un grand nombre de flambeaux qui ont été pris chez divers ciriers. Sur quoi la Ville décide par la même délibération de faire faire 200 sceaux d’osier neufs et échelles et crochets et de payer les flambeaux sur les mémoires présentés par les marchands ciriers ... "
Dans la nuit du 2 au 3 décembre 1727, des scélérats coupèrent les cordes de quinze puits dans la ville, et, par dérision, allèrent les accrocher aux portes des officiers de police. Cette audacieuse témérité jeta le trouble et l’épouvante parmi les habitants, parce que s’il fut arrivé quelque incendie, on n’ aurait pu y apporter les secours nécessaires.
Le 17 janvier 1729, 20 maisons sont la proie des flammes. L’eau gelait à mesure qu’ on la jetait sur le feu.
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