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Général Gallimard


Paul-Edouard Gallimard naît aux Riceys le 3 août 1837.

 

La demande de bourse pour l’entrée à Saint Cyr indique 3 enfants : l’aîné dans le commerce, le second espère entrer dans la pharmacie militaire, le troisième est élève du lycée de Troyes.

 

La famille est sans ressource depuis la mort du père, ancien juge de paix, devenu infirme.

 

Paul-Edouard passe son baccalauréat à Dijon. Il entre à l’Ecole Spéciale Militaire en novembre 1855, est caporal en septembre 1856, sous-lieutenant au 1er Bataillon de Chasseurs à pied en octobre 1857, suit le cours de l’Ecole Normale de Tir en 1859 et est noté : « Fera un excellent instructeur et un bon officier d’armement ».

 

Il fait campagne en Italie en septembre 1859, reçoit la médaille d’Italie, participe à l’expédition de Chine et se distingue au combat de Palikao et est décoré de la médaille de Chine : « Très bon officier, instruit et intelligent ».

 

Gallimard est nommé lieutenant en mai 1861, et prend part à la campagne de Cochinchine de décembre 1861 à avril 1862. Il reçoit la Médaille Coloniale avec agrafe Cochinchine et une 2° citation à l’ordre de l’Armée.

 

En août 1867, capitaine instructeur de tir à Toulouse, il est noté : « Capitaine de tir, a dirigé de manière remarquable ce service si important. Très distingué sous tous les rapports ».

 

Il épouse en juin 1869 Augustine-Antoinette Obry. Le 14 juin 1870 naît sa fille Léonie-Joséphine.

 

A cette époque, il est noté : « Rend de véritables services à son Bataillon comme officier payeur, très recommandable. Zèle soutenu, intelligence ouverte, bonne instruction générale ».

 

Il fait campagne contre l’Allemagne de juillet 1870 à mars 1871, et se distingue. Il est chef de bataillon  en septembre 1870. Sa conduite au combat de Coulmiers en 11-1870, est un succès au double résultat militaire et moral, il permet de reprendre Orléans.

 

Le 1er décembre 1870, il est au combat de Terminiers et le 2, blessé par un coup de feu à la jambe droite à la bataille de Loigny. Il est soigné à l’hôpital d’Orléans de décembre 1870 à mars 1871.

 

Il est npmmé Chef de bataillon en décembre 1870. Il fait campagne en Afrique du Nord, Algérie de janvier 1872 à juillet 1873, à Bougie, en Petite Kabylie.

 

Il est fait chevalier de la Légion d’Honneur en mai 1873 : « A pris le commandement du 21° bataillon en formation dans des conditions peu favorables, avec 400 parisiens, et en a fait une belle troupe. Officier supérieur des plus distingués, d’une grande énergie, d’un grand mérite, zélé, actif. Chef de corps hors série, aussi apte à la conduite la troupe sur le terrain qu’à diriger toutes les parties du service. Très méritant, Instruit et capable. Chef de corps remarquable ».

 

Son fils Maurice-Alfred-Antoine naît le 3 juillet 1873 à Bougie (Saint Cyrien, il meurt pour la France à Nieuport en 1914). Le 1er février 1876 naît un second fils, Gabriel-Antoine-Marie.

 

Lieutenant Colonel au 94° R.I. en 1880, il est Colonel commandant le 137° R.I. en 1862 : « Colonel vigoureux, intelligent, jugement sûr, dévoué à ses devoirs », puis au 109° R.I. : « A fait de son régiment un des premiers de l’Armée, chef de corps d’une grande valeur, excellent, de petite taille, un peu gros, ne mérite que des éloges ».

 

En juin 1887, il est Directeur de l’Infanterie au Ministère de la Guerre, poste primordial.

 

Il est fait Général de Brigade en juillet 1887 : « Directeur de l’Infanterie, un peu replet, mais bien constitué, fort intelligent, d’un engagement très droit et très sûr ».

 

Il est fait Officier de la Légion d’honneur en 1888.

 

Il encourage la construction du Monument des Enfants de l’Aube à Troyes, à la mémoire de ceux qui sauvèrent l’honneur en 1870, inauguré en 1890.

 

En 1992, le Général Gallimard est Commandant de la 20° D.I., en 1893, Inspecteur Général des Ecoles Normales et Régionales de Tir et de l’Ecole Normale de Gymnastique et d’Escrime. En 1894, Inspecteur Général du Prytanée Militaire de l’Ecole Spéciale militaire des Ecoles Normales et Régionales de Tir et de l’Ecole Normale de Gymnastique.

 

Il est fait Commandeur de la Légion d’honneur en 1898 et est nommé au commandement de la 12° D.I. ainsi que de la Subdivision de Région de Mézières, Reims, Châlons-sur-Marne et Troyes.

 

Commandant le 9° C.A. en 1899 et le 3° C.A. en 1900, il est noté : « lisant, parlant et traduisant l’allemand avec un dictionnaire. Vigoureux, bon cavalier, très actif, très capable, très considéré dans sa résidence, entretient les meilleures relations avec les autorités civiles. Représente dignement. Officier général du plus grand mérite ».

 

Il est fait Grand Officier de la Légion d’honneur en 1900.

 

Il passe cadre de réserve en 1902. Le Ministre lui dit : « Je suis heureux d’avoir à vous exprimer la satisfaction du Gouvernement de la République pour vos longs et distingués services. Si le pays venait à réclamer de nouveau votre concours, il vous trouverait prêt, je le sais, à répondre à son appel avec le zèle et le dévouement dont vous avez toujours fait preuve dans le cours de votre carrière militaire ».

 

         Il décède le 9 décembre 1907 aux Riceys.

 


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