Pierre-Emile Babouot

Madame Nicole Bruneau depuis une dizaine d’années, recherche avec ténacité tous les documents concernant son ancêtre M. Pierre-Emile Babouot, et me demande pourquoi je ne lui ai pas consacré un chapitre sur mon site.

 

         La raison : je n’avais aucune archive me permettant de le faire. Mme Bruneau vient de m’envoyer de nombreux textes, et c’est pourquoi je peux faire connaître les belles œuvres de ce peintre-verrier dans le petit résumé ci-dessous.

 

         Pierre-Emile Babouot naît le 10 août 1845 à Baroville. Le berceau de sa famille paternelle est Colombey-les-Deux-Eglises.

 

         Ses ancêtres, jusqu’à la 7° génération, sont menuisiers et maîtres-menuisiers.

 

         Son grand-père maternel était instituteur, son arrière grand-père, recteur d’école.

 

         Le jeune Pierre-Emile fréquente assez tôt des artistes-peintres verriers, et il est l’élève de Claudius Lavergne, peintre-verrier et inspecteur des monuments historiques.

 

         Son oncle maternel Pierre-Emile Beaussire était curé de Saint-Mards-en-Othe.

 

         C’est dans son église que son neveu fait une verrière représentant Saint Médard et Saint Augustin.

 

         En 1874, Pierre-Emile Babouot peint les vitraux de l’église Saint-Pierre et Saint-Paul de Villenauxe, qui seront détruits par les bombardements allemands du 13 juin 1940.

 

         Il se marie le 21 août 1875, avec Hortense Bonnotte, institutrice au pensionnat de sa tante Victoire Beaussire, rue du Pont Royal à Troyes.

 

         Il réalise de 1874 à 1883, 6 vitraux (aujourd’hui disparus) de l’église de Villenauxe dont son oncle Pierre-Emile Beaussire était le curé-doyen.

 

         En 1879, il peint une verrière de 7 mètres sur 3 mètres 20, dans l’église Saint-Jean de Troyes : « Les âmes du purgatoire ». Elle avait été offerte par les dames de la confrérie « Notre-Dame du Suffrage ».

 

         Jusqu’en 1882, il réalise de nombreux vitraux dans l’Aube, la Marne, l’Yonne, puis crée son atelier au 18, rue Montbrun à Paris.

 

         En 1887, il réalise, pour l’église de Bercenay-le-Hayer, un vitrail représentant « L’Assomption ».

 

         Son épouse décède en 1889, laissant des enfants mineurs :

 

         Paul, Emile, Joseph, né le 30 mai 1876,

 

         Pierre, André, né le 30 juillet 1877,

 

         Henri, Gabriel, né le 26 mars 1880,

 

         Emile, né le 14 septembre 1885.

 

         Il se remarie le 22 mai 1890, avec Héloïse, Elvire, veuve Mérendon.

 

         En 1895, il réalise un médaillon-vitrail représentant « L’Assomption », pour l’église de Dierrey-Saint-Pierre.

 

         En 1896 et 1897, il travaille pour des chapelles au cimetière de Troyes.

 

         De 1900 à 1912, il réalise de nombreux vitraux dans l’Aube, dont quatre grandes verrières pour l’église Saint-Germain de Prunay-Belleville, une verrière à Neuville-sur-Seine, et sept pour l’église de Colombey-les-deux-Eglises.

 

         Ses derniers vitraux sont à Rizaucourt en Haute-Marne.

 

         Il perd sa seconde épouse en 1918, et décède le 11 juin 1921. Il est enterré au cimetière de Montrouge.

 

         Les vitraux d’église de Pierre-Emile Babouot sont de style néogothique.